Oui, alors déjà ça commence bien : j'ai pas de titre XD !

En attendant l'inspiration pour Naruto et les cigognes (oui, d'ailleurs je poste le nouveau chap' d'ici demain^^), je me suis essayée à la school-fic... Je trouve que c'est plus simple de trouver les idées.
Couples : Habituels, amateurs d'originalité passez votre chemin...
Bon, bah, je laisse avec tout ce que j'ai déjà écrit, commentez, corrigez, suggérez, critiquez : balancer tout ce qui passe par votre framboise^^.
Bon courage et merci d'avance !

Neji se pinça une dernière fois, histoire de vérifier s’il ne cauchemardait pas.
Dans quel plan foireux s’était-il encore fait embarquer ?
Il tenta un regard vers son coéquipier mais à l’évidence ce dernier avait décidé de l’ignorer pour la circonstance. Au bout de 5 minutes de fixation intense, il se leva du banc en chêne, en informant son voisin qu’il se rendait à la réception et qu’il ne serait pas long. L’octogénaire sembla surpris mais approuva d’un signe de tête.
Une fois à l’abri des regards indiscrets, il alluma son portable –qu’on l’avait forcé à éteindre une demi-heure auparavant-. Une drôle de grimace survola son visage lorsqu’il se rappela que « cet abruti » avait laissé le sien chez lui.
Il jeta alors un coup d’œil à la pièce et s’arma du stylo que cette jolie serveuse lui avait remis à l’entrée, pour le lancer avec précision… Dans le cidcare d’une veille mégère, qui heureusement pour lui, ne semblait pas s’en être aperçu. La manœuvre eut tout de même pour effet d’attirer l’attention de son acolyte.
Le jeune homme le toisa, d’abord avec étonnement, puis, semblant comprendre, tenta vainement de lui expliquer à coups de grands moulinets manuels, qu’il était désolé –à moins que cela n’ait été dégoûté- mais ne pouvait plus faire marche arrière.
Exaspéré, Neji lui fit signe de le rejoindre sans plus de cérémonie. Son ami se dirigea alors d’un pas lent et résigné vers la porte battante des toilettes.
Après avoir vérifié que ces dernières étaient vides, ils s’entre-regardèrent. L’un avait l’air déçu et l’autre furax.
Nul doute que le second allait faire passer un sale quart d’heure au premier, lorsqu’il s’exclama :
- J’espère pour toi que tu as une sacrée bonne explication à tout ce cirque !
- …
- Non, mais tu sais à côté de qui j’étais assis ?! Le proviseur adjoint ! Je suis quasiment sûr qu’il m’a reconnu !
- J’en savais rien moi ! Kiba m’a dis qu’il avait besoin de chaperons pour sa cousine, jamais il ne m’a parlé de l’enterrement de cette tringle de Fuzuki !
- Tu pouvais pas te renseigner davantage ! Parce que moi, j’ai tout de suite trouvé ça louche qu’il nous envoie nous et pas Lee…
- Je suis désolé, t’en connais beaucoup toi, hein, des gens qui organisent ce type de fête dans un hôtel ?!
- Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre de tes excuses ! A cause de toi, je me retrouve enchaîné à cette pouffiace d’Ayumi pendant encore 3 heures !!
- Tu crois que ça m’amuse de me taper les héritières Yamishi et leur acné, toujours à venir pleurer sur mon épaule, rétorqua-t-il.
Soudain la porte s’ouvrit, laissant apparaître une belle jeune fille aux cheveux noirs.
- Ah, c’est donc là que vous vous cachiez ! S’écria t-elle avec un sourire amusé.
- Junko, maintenant mes doutes sont dissipés. Tu as des petits pieds pour un garçon ! Railla Neji.
Le sourire qui illuminait le visage de l’intruse s’effaça aussitôt, faisant place à une mimique colérique fort déplaisante. Cependant c’est en ignorant totalement la remarque du garçon qu’elle enchaîna :
- Naruto, tu peux m’accompagner à ma chambre. J’y ai laissé le discours en l’honneur de grand-père… Et les couloirs ne sont pas très sûrs.
- Pourquoi tu ne demandes pas à l’un des gorilles qui te servent de gardes du corps ? Lui répondit l’intéressé.
- Ils me regardent bizarrement et…
Neji n’eut même pas le temps de lui balancer un « C’est normal, t’as vu la taille de ta jupe ? » : elle entraînait déjà le blond dans les escaliers du Kûkou Palace.


Hinata se réveilla en sursaut, comme toutes les nuits depuis près de 2 mois maintenant. Elle jeta un bref coup d’œil à son réveil et jugea bon de se lever rapidement avant que le sommeil ne la regagne.
La jeune fille quitta son lit sur la pointe des pieds, ne prenant même pas la peine d’enfiler ses chaussons. Puis, elle se dirigea machinalement vers la chambre de son cousin.
Elle fut réellement surprise en découvrant un lit vide. Son habituel occupant ronflait un peu plus loin, la tête posée sur son bureau, en plein dans ses notes. Mais la jeune Hyuga n’était pas dupe. Après s’être rapprochée du jeune homme, elle se saisit du verre d’eau qui traînait sur la table de chevet, et le déversa sur sa tête.
Inutile de préciser que l’effet fut immédiat. Il se redressa promptement sur sa chaise, incapable de prononcer un seul mot, sous le coup de la surprise. Sa cousine le regarda en arborant un petit sourire à la fois satisfait et désolé dont elle avait le secret : De l’hypocrisie en boite.
- Dire que tu avais promis de ne plus découcher. Fais au moins attention...
Neji l’observa et devina qu’il avait, encore une fois, dû la réveiller en crochetant la serrure de la porte d’entrée.
- Excuse-moi. Dit-il en affichant un sourire compatissant.
- Habille-toi, on va être en retard…
Sa voix était douce et enraillée, la jeune fille errait manifestement dans un état de demi-sommeil. Il était entendu qu’elle venait d’accepter les excuses du jeune homme, mais le sourire timide qu’elle esquissa à son tour était empreint d’une tristesse infinie qu’il ne sut pas décrypter.


Décidément ce n’était vraiment pas la journée de Sakura Haruno. Non contente de dégager une fumée nauséabonde, sa voiture venait de la lâcher en plein milieu de la voie rapide. Enfin, elle avait tout de même eu le réflexe de se placer sur le bas côté quand elle avait entendu LE bruit suspect.
Un malheur n’arrivant jamais seul, son portable n’avait plus de batterie et plusieurs véhicules avaient failli la faucher.
L’adolescente était en train de vérifier ses bougies, lorsqu’elle entendit klaxonner derrière elle. Un juron s’échappa des ses lèvres roses. Mais quand elle se retourna, elle crut mourir.
- Vous allez quelque part mademoiselle ? La questionna un garçon brun avec un sourire à en faire défaillir plus d’une.
- Toi, tu sais que tu tombes à pique ?!
- J’avais cru deviner…
Il s’était arrêté au beau milieu de la route et ne semblait guère se soucier des automobilistes en colère, derrière lui. Il la fixait d’un regard qui en disait peut-être un peu trop long… Mais visiblement Sakura ne s’en formalisait pas plus que ça : elle monta dans le cabriolet, oubliant sa voiture sur la bordure de route.

- J’ai appelé un dépanneur, il ne devrait plus tarder, l’informa-t-il, avant de la déposer devant son lycée.
- Merci…
Elle agrémenta sa réplique d’un léger baisé sur la joue gauche.
Tandis qu’elle s’éloignait de son sauveur, celui-ci lui cria d’un ton outré :
- C’est tout ? L’autre jour, j’ai ramassé la peluche d’une gamine et j’ai eu droit à une glace en prime !
L’interpellée fit volte face.
- Itachi… j’ai pas de glace mais, si tu veux, j’ai un chewing-gum !
Sur ces mots, elle sortit la chose verte de sa bouche pour la lui lancer.

Attention double-post... Taille du fichier oblige (je crois même que je vais même en faire un triple XD)

Kakashi Hatake n’était pas un professeur que l’on pouvait qualifier de sévère. Il aimait les bonnes blagues, déjeuner avec ses élèves et partager leurs petits secrets. Néanmoins, il y avait une limite à tout et il lui semblait qu’elle venait d’être franchie.

- Je ne le répéterai pas une onzième fois : Où avez-vous planqué ce bouquin ?!
Les élèves se regardèrent, apeurés. Certes, ils pensaient deviner de quelle ouvrage leur professeur parlait. Mais quant à savoir où il avait bien pu passer : Mystères et boules de gomme.

C’est alors que la porte s’ouvrir à grands fracas sur un élève de terminale, essoufflé outre mesure, qui tenait, séré au creux de sa main, un billet. Il tendit le morceau de papier à l’enseignant au bord de la crise de nerfs.
Après une lecture rapide, le visage d’icelui vira d’abord au blanc, puis au vert en passant par le bleu turquoise. Il fit face à ses élèves avant d’éclater d’un rire qui sonnait vraiment, mais alors, vraiment très faut aux oreilles de ceux-ci.
- Ah ah ah, vous auriez dû voir vos têtes, c’était tordant !!
Les jeunes gens ne préférèrent rien répondre. D’autant que cet imbécile avait manifestement oublié l’interrogation écrite sur la biodiversité.
Ce ne fut que quelques longues minutes plus tard que la porte se rouvrit. Mais cette fois, ce fut une jolie jeune fille blonde qui apparut.
- Mme Shindra est en pleine séance de bécot avec le père Maku. Annonça-t-elle en guise d’excuse.
- Ah, toi aussi, tu as vu c’est vraiment dégoûtant, ce truc qu’il fait avec ses cheveux… Commença Kakashi, agrémentant, le tout d’un clin d’œil à son élève.
- S’il vous plait, il y en a qui mange ici ! S’insurgea un garçon potelé assis au fond de la salle, un paquet de chips à la main.
- Oui, à ce propos Chôji… Shizune m’a dit de t’en toucher deux mots… Les chips : passe encore, mais visiblement elle t’a vu, t’enfiler le restant de spaghettis bolognaises l’autre jour et ça l’inquiète…
Le jeune fixa son professeur, un moment.
- Combien ? Demanda-t-il.
- Disons que j’aimerais que, pour une fois, ton colocataire ne se pointe pas uniquement quand ça l’arrange, pendant disons… une semaine ?
- Deux jours.
- 6.
- 3.
- 4 jours et je me débrouillerai pour qu’il n’ait pas à aller en français.
- Et la physique ?
- Merde, Anko va me défoncer… Va pour la physique.
- Cool ! S’écria l’adolescent. Je compte sur votre discrétion.
- Et moi sur ton pouvoir de persuasion. Les examens ont lieu jeudi et ce crétin est mon meilleur élève… Murmura-t-il d’un air désespéré. Ouvrez vos livres à la page 56 on va commencer !
Le cours fut tout aussi passionnant que d’ordinaire : Les avions en papier annonçant les diverses fêtes lycéennes à venir fusaient, des crayons et des gommes à moitié mâchouillés avaient, à plusieurs occasions, manqués de peu la poubelle et quand la chaise du fayot de service avait cédé, juste avant la sonnerie tant attendu, les excités de la classe s’étaient emparé de ses notes et les avaient balancé par la fenêtre. Bref, c’était une journée magnifique qui s’annonçait pour les 1ère S du lycée Konoha.


Dans les couloirs de ce même lycée on pouvait apercevoir un élève courant à en perdre haleine depuis 10 bonnes minutes. Aucune trace du proviseur adjoint… Ni même de la concierge. Il s’était donc résigné à rentrer en cours pour expliquer la situation à son professeur, qui, avec un peu de chance, s’il n’était pas aussi mal luné que lui, accepterait de prévenir quelqu’un au détriment de quelques minutes de son précieux cours.
Le jeune homme entra donc dans la salle de classe. Bizarrement tout le monde semblait être là alors que les taux d’absentéisme atteignaient récemment des records au sein de l’établissement !
- Quel heureux hasard ! J’étais justement en train d’expliquer à la classe l’art et la manière de louper les examens blancs.
- Vous voulez que je vous fasse un exposé ? Demanda le lycéen avec innocence.
La réplique ne dérida pas l’enseignant. Au contraire, le visage de ce dernier pris une affreuse teinte violacée et il dut se rendre à l’évidence : niveau bonne humeur l’affaire était cuite. Arriver en retard un jour comme celui-là… Aussitôt il se ressaisit, pensant à ce qui l’avait justement mis dans cette situation.
- Mon binôme m’a demandé de l’ex-
- Uchiwa, ne chercher pas, Haruno ne vous a rien demandé du tout, pour la simple et bonne raison qu’elle a rendu sa copie depuis exactement 16 minutes. Répartit-il en jetant un bref coup d’œil à sa montre.


A midi, heure fatidique, à laquelle tout le monde semble occupé, une bande de vieux copain, était assise au bord de la fontaine.
- J’étais comme tétanisée… Non, mais tu te rends compte de la vision ! Je vais pas dormir de la nuit avec leurs conneries ! C’était é-cœu-rant, j’ai même pas osé demander un billet de retard.
- Tu es sûre que tu n’en rajoutes pas un peu, Ino ? Questionna Kiba.
- Non, je l’ai vu rentrer en classe. Elle était encore sous le choque. Assura Chôji.
- Il y a de quoi… Ricana le brun. Oh, non il faut que j’arrête d’essayer d’imaginer la scène ! A chaque fois, Shiny porte ses affreux collants verts…
Les trois élèves grimacèrent de concert. Les aventures de l’équipe pédagogique du lycée alimentaient les ragots mais il fallait avouer que par moment, ça en était trop pour ces pauvres petites têtes blondes.
Après s’être promis de ne plus reparler de « l’incident des toilettes », ils attaquèrent avec entrain leur déjeuné respectif.
En voyant, arriver au loin une jeune fille brune, Kiba faillit s’étouffer. Il tenta de se calmer mais elle se retrouva vite face à eux.
- Alors… Qu’est ce que vous en dites ?!
Ces mots avaient été prononcés avec une pointe d’anxiété à peine décelable, mais qui n’échappa pas à la blonde.
- Eh bien, disons que c’est… Commença-t-elle avec prudence.
- … Court. Coupa son ami entre deux bouchées de gâteaux.
- … Affreusement sexy. Ajouta Kiba qui avait repris sa respiration et regardait maintenant les gambes de la brunette avec des yeux ronds comme des soucoupes.
- Kiba, tes commentaires vicelards tu les gardes ! Attaqua Ino avec férocité.
- Ah, jalousie quand tu nous tiens… Répliqua ce dernier avec un regard amusé à son amie.
- Espèce de…
Le jeune homme se leva d’un bon de la fontaine et se mis à courir en direction du bâtiment principal. Taquiner son amie était l’une de ses occupations favorites mais il fallait dire que ça se soldait très rarement par un sourire de sa part.
Bien entendu, il était beaucoup plus rapide qu’elle. Cependant, son chemin était pavé de plus d’embûches. Et aujourd’hui, la grosse embûche à éviter, c’était les Terminales ES. Aussi, quand il les aperçut au bout du couloir, il voulut faire demi-tour… Pour se retrouver face à une demoiselle passablement énervée.
Poussé par ce que nous nommerons ici « l’instinct de survie », Kiba l’entraîna dans la pièce la plus proche.
- Voilà, maintenant, tu peux me faire la peau… Soupira-t-il.
- Hum… On est dans un placard à balais. Lui fit-elle observer.
- Eh bah, donne-t’en à cœur joie… Je suis sûr que c’est dans la liste des 10 premiers fantasmes féminins.
- Quoi ? Défoncer un gars dans un cagibi ?
- …
- T’es qu’un obsédé ! S’offusqua-t-elle en posant la main sur ce qui aurait du être la poignée…
…Car, comme dans de nombreux placards, il n’y avait absolument aucun moyen d’ouvrir de l’intérieur…

Suite !

Toujours aux côtés de Chôji, la fille à la mini-jupe ne savait plus où se mettre, elle finit même par essayer de se cacher derrière son ami. Surtout que ça ne faisait pas moins de 10 minutes que les gussettes du club de gym lui jetaient des regards noirs.
- Hello ! Salua Neji en arrivant à leur hauteur.
Le cœur de l’adolescente manqua un battement.
- Par pitié dis-moi que le prof d’anglais est absent et qu’on peut rentrer chez nous. Supplia-t-elle.
- Aucune idée, on n’aura qu’à demander à Face-de-loukoum.
- Quoi ? S’étonna-t-elle.
- J’ai l’honneur et le privilège de t’annoncer que nous sommes tous deux conviés à passer un désagréable moment dans le sacro-saint bureau du provisorat…
Elle le fixa, interloquée. En temps normal, l’air théâtral de la déclaration l’aurait fait rire à coup sûr. Seulement, voilà, on n’était pas en temps normal d’autant que son camarade avait commencé à la détailler des pieds à la tête.
- Heu…Tenten… c’est quoi cette tenue ? Osa le jeune homme.
- La plus belle bêtise de ma vie.
- Tiens, moi qui croyais que c’était Gaara. Ricana Chôji en entament son troisième yaourt.
La jeune fille semblait partagée entre l’envie de lui en coller une et celle de ne rien laisser paraître. Elle opta finalement pour la deuxième option.
Cependant, avant qu’elle et Neji ne commencent à se diriger vers « l’enfer terrestre », leur ami commun ne put s’empêcher de lancer :
- Eh Neji, si tu n’arrêtes pas de mater, tu vas avaler une mouche !


Le réveil sonna, alertant la masse informe qui se trouvait sous la couette qu’il était plus que temps de se lever. Une main émergea du tas de tissus, tâtonnant la table de nuit, perchoir de la machine si bruyante. Elle porta un coup sec sur la chose et le silence se fit à nouveau entendre…
- Aie… Se plaignit le jeune homme à moitié endormi.
Après environ 10 minutes de soupirs et de grognements, il se décida enfin à poser un de ses pieds sur le planché glacé. Il se dirigea ensuite vers la cuisine.
Et quand il entra …
- Putain de merde… Souffla-t-il.
Le chaos régnait dans la petite pièce. C’était un véritable dépotoir, digne des pires séries américaines.
L’adolescent balaya le tout du regard : heureusement que ses parents s’étaient trissés à pétaouchnok-les-bains pour sauver les wombats, parce qu’il était sûr que sans ça il aurait été consigné jusqu’à ses 29 ans et demi !
Seulement, lorsqu’il aperçut le soutient gorge qui traînait dans le lavabo, il se crut obligé de rectifier.
- Ou plutôt jusqu’à mes 101 ans révolus, pensa-t-il.


- Monsieur Sabaku ! S’écria un vieillard trapu.
- Quoi ?
L’élève interpellé s’était retourner pour faire face à son interlocuteur, le fixant d’un regard las mais appuyé.
- Ca fait bientôt 1 heure que la psychologue vous attend !
- Oh, pardon… Vous vous attendiez vraiment à ce que j’y aille ? Répondit-il d’un air étonné.
- Bien sûr que oui, imbécile ! S’énerva le proviseur adjoint, trépignant devant tant de calme.
- Excusez-moi, j’ai cru à une blague de mauvais goût… Rétorqua-t-il d’une voix tout aussi placide.
- Vous croyez sans doute que l’administration n’a que ça à faire : Des blagues ?!!! S’emporta encore davantage le petit homme, en exécutant de grands gestes à l’aide de ses petits bras.
- Ecoutez, la dernière fois que je suis allé voir cette folle, elle m’a diagnostiqué un syndrome d’Oedipe *.
- ET ALORS !?! Se récria l’adjoint qui paraissait réellement sur le point d’exploser.
Ledit Sabaku regarda alors le sexagénaire dans les yeux, d’un air compatissant -celui que l’on affiche avant de tapoter la joue d’un enfant un peu trop naïf- puis il déclara avec un sourire candide prêt à lui donner la leçon de sa vie :
- Ma mère est morte en me mettant au monde.


Temari était plongée dans son sujet. Enfin, juste assez pour terminer sa phrase et pas assez pour ne pas sentir une paire d’yeux se poser, non pas sur elle, mais sur sa chère dissertation.
- Sai, va voir ailleurs si j’y suis !
Oups… La jeune fille avait prononcé ces mots un peu trop forts au goût du surveillant.
- Mademoiselle Sabaku, monsieur Jôryûki, dehors.
- QUOI ?!? S’exclamèrent en cœur les intéressés.
- Vous m’avez très bien compris et je vous prierai de quitter les lieux en silence si vous ne voulez par passer le week-end en retenue.
Les adolescents ne furent pas longs à sortir sous le regard inquisiteur de l’éducateur.
Une fois qu’ils se trouvèrent hors du bâtiment, le brun esquissa un sourire à l’attention de sa camarade.
- Et si on allait déjeuner ? Demanda-t-il gaiement.
- …
- Oh, tu vas quand même pas faire la tête ! C’était légitime de s’octroyer une pause… J’ai une faim de loup !
La jeune fille ne lui répondit pas, à vrai dire, elle n’avait pas entendu, elle n’entendait plus rien : Si elle avait échoué à cet examen, elle s’en mordrait les doigts, elle le savait très bien.
Cependant, elle fut stoppée dans sa rêverie par l’arrivée d’un ami commun.
Passablement irrité, Sasuke aborda ces deux connaissances de façon quelque peu abrupte.
- Vous avez vu Sak…
Mais il ne poursuivit pas sa phrase. La jeune fille en question était assise seule à une table près de la cafétéria.
Il se fraya donc un chemin dans la foule pour la rejoindre et arriva bien vite à destination, mais son amie ne semblait pas l’avoir remarqué.
Il se laissa alors lourdement tomber sur un siège en face d’elle.
Elle leva les yeux vers lui, afficha d’abord un sourire guilleret. Mais lorsqu’elle croisa ses yeux, elle se ravisa. Il était en colère et elle détestait ça. Son visage habituellement si joyeux s’était décomposé en un instant, sous l’effet de la peur.
Le jeune homme sorti un morceau de papier de son sac qu’il posa sur le plat de pattes de sa camarade.
- Qu’est ce que c’est ? L’interrogea-t-elle la gorge nouée.
- Ca, c’est l’ordre de renvoi dont j’ai écopé par ta faute.
- Quoi ?
- Sakura, que foutait au juste ta vieille guimbarde au bord de la départementale à 9 h du matin ?
- Je suis tombée en rade… Répondit-t-elle timidement, les yeux toujours rivés sur l’avis de renvois temporaire.
- Et ?
- Ton frère m’a déposée… Compléta-t-elle d’une voix sourde.
Le cadet Uchiwa prit une profonde inspiration, ce n’était franchement ni le lieu ni le moment de céder à l’énervement. Mais ne l’avait-il pas déjà fait ?
Après tout, en y réfléchissant bien, ce n’était ni la faute de Sakura, ni celle d’Itachi s’il s’était fait enguirlander par Morino… Du moins, pas directement. Alors pourquoi leur en voulait-il tellement ?
Sans dire un mot de plus, il attrapa son sac avec rage et parti, bousculant un autre élève au passage. Ce dernier parut plutôt étonné.

- Qu’est ce qu’il lui prend ? Il ne déjeune pas avec nous ? Questionna Lee, en s’asseyant à côté de la jeune fille.
- …


Hinata observait avec dégoût l’animal, qu’elle devait disséquer si elle ne voulait pas être recalée. Une grenouille passait encore, mais un LAPIN !! Qu’est ce que le prof pouvait bien avoir dans la tête ? Elle n’avait pas souvenir qu’un des membres de sa famille ait eu à faire ça ! Et pour couronner le tout, la bestiole respirait encore…
Elle risqua un coup d’œil à son binôme, lui non plus n’avait pas l’air très emballé.
- Naruto… on fait quoi ? Demanda-t-elle d’une voix si faible que le blond dû se pencher vers elle pour comprendre.
- Bah… Répondit-il se grattant l’arrière de la tête d’un air gêné.
Il pris son courage et le scalpel à deux mains tandis que son amie se retournait pour ne pas assister au spectacle.
- Je peux pas… Conclut-il, en reposant l’instrument de torture dans la barquette, après une longue hésitation.
Elle semblait soulagée. Naruto, lui, était désolé pour elle : sa note en partirait. C’est ainsi que nos deux amis restèrent assis à leur place sans toucher aux viscères de la petite bête tranquille. Mais lorsque la cloche sonna, le jeune homme pris sa partenaire de vitesse. Il attrapa le rongeur et sortit de la salle avant que le professeur n’ait eu le temps de réagir.
- Mademoiselle Hyuga ! Ou compte au juste aller Uzumaki avec un lapin albinos chloroformé ? Questionna-t-il, une pointe d’amusement dans la voix.
Elle était pétrifiée. Ne sachant que répondre, elle exécuta ce qui ressemblait à un haussement d’épaules, osa un faible « Au revoir » accompagné d’un sourire timide et courut hors de la salle.

* Complexe d'Oedipe : En gros un garçon qui est un peu amoureux de sa mère. Ils y passent tous mais ça ne dure pas forcément longtemps^^.

Looool!
(Conscience: oh la crise...)
Sérieux j'ai a-do-ré! Gaara avec son complexe d'oedipe... (c'est vrai que, venant de lui -même si c'est un cas-, c'est assez impossible...)
Ils vont faire quoi dans le cagibi les deux-là? (Conscience: *sourit avec condescendance* naïve... Que veux-tu que deux adolescents enfermés dans un endroit dont l'espace est restreint, fassent... Quelle question stupide... moi: vous n'êtes qu'une bande de perverses! Oo Conscience: que je te rappelle un truc... Je suis toi! Imbécile...)

Que fait un soutien-gorge dans le lavabo de Shikamaru? (Conscience: une fois de plus, ta naïveté est affligeante...) Et pourquoi il est pas en cours celui-là? (Conscience: parce que c'est du temps perdu...)

Par contre, je sais pas quoi dire pour critiquer et tout ça... P'tet plus d'informations sur les personnages (au début, j'avais du mal à situer que c'était Naruto "l'abruti" (j'avoue que ça aurait dû me mettre la puce à l'oreille...)
Pauvre lapino tout de même... j'avoue, les grenouilles tu leur fout volontiers ce scalpel et les p'tits ciseaux n'importe où, mais un lapin...
Par contre, j'adore le style (juré, j'avais jamais entendu parler du verbe trisser et dieu sait si j'en entend des nouveaux tous les jours... Comme ça je me coucherai moins bête XD)
Mais Shikamaru, il vit avec Chôji ou avec ses parents? parce que Kakashi fait mention de colocataire.
En tout cas, j'ai vraiment hâte de voir la suite XD (Conscience: lire, So, on dit lire... moi:... -.-")

Mdr j'adore trooop ton humour ! Rien que le "posant la main sur ce qui aurait du être la poignée…Car, comme dans de nombreux placards, il n’y avait absolument aucun moyen d’ouvrir de l’intérieur… " j'ai rigolé toute seule et mes parents me prennent encore plus pour une folle.
J'espère que le soutien-gorge dans le lavabo appartient à Temari ^ ^ (conscience : ...U_U) et le syndrome d'Oedipe c'était bien trouvé ! XD
Moi non plus je n'aurais pas pu disséquer le lapin même un "lapin albino chloroformé" XD
Bah sinon j'adore vivement la suit ^ ^ j'ai juste eu du mal à suivre au début. J'étais pas sûre des personnages

Moi le coup qui m'a fait le plus rire c'était quand même Naruto volant le lapinou XD. Mais je dois avouer que le complexe... J'étais inspirée !! (N'allez pas vous imaginez des trucs louches) Euh... Oui, j'aime faire durer le suspence : si vous ne vous y retrouvez pas, c'est fait exprès... Oui alors, vous remarquerez que je n'ai jamais écrit que c'était Shikamaru, vous avez trouvé toutes seules !!! (Ca marche...)
Alors, pour la colocation, vous vous doutez bien que c'est effectivement Shika qui partage l'appart' avec Chôji... Mais pas seulement : Désolée, le soutif n'est pas à Temari mais à l'une des nombreuse conquêtes de Sai XD. Tout ça, vous n'êtes pas sensées le savoir (Bonus pour mes premières lectrices).
Merci à vous et j'essaierai de mettre la suite bientôt.
KISS !!!!!!

J'ai hate de lire la suite ^^

coucou^^ sympa pour un (long ^^ lol^^) début de fic^^
vivement le prochain chapitre^0^

Après un troisième trimestre difficile (si, si...), je reviens avec un nouveau chapitre. Je ne publie pas encore, j'attends d'être sûre et d'avoir assez de chapitre en avance^^.
PS : Chap 14 de Naruto et les cigognes : enfin posté !! Fiouuu...

HAVE A GOOD TIME !!

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Près d’une heure que Neji et Tenten avaient pris place dans la salle d’attente aux côtés de plusieurs première année. Ces derniers s’étaient visiblement livrés à une petite bataille de Coca ou autre substance collante et odorante.
La porte s’ouvrit enfin. Ino paraissait très secouée et on sentait que Kiba hésitait fortement entre exploser de rire ou démonter la tête de l’homme qui leur indiquait la sortie.
- Vos parents seront prévenus dans la matinée, déclara-t-il aux deux jeunes gens.
Puis, tournant la tête vers les autres convoqués il ajouta :
- Quant à vous, monsieur pourra vous recevoir dans quelques minutes.
Et il claqua la porte. Kiba, qui avait fini par choisir, commença alors à se tordre de rire sous le regard ahuri de sa camarade.
- Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de drôle espèce d’abruti ! Attaqua-t-elle.
- Moi, si… ta tête ! Articula-t-il entre deux éclats.
- …
- Tu sais mieux vaut en rire qu’en pleurer, fit-il remarquer avec plus de sérieux en posant la main sur son épaule. T’as qu’à te dire qu’on va pas être les seuls à se faire remonter les brettelles : Regarde qui attend son heure !
La jeune fille leva les yeux pour apercevoir un Neji et une Tenten arborant tous deux un petit sourire en coin. L’Inuzuka ouvrit la bouche comme pour leur expliquer la situation, mais ils furent plus rapides :
- On ne veut même pas le savoir ! Ricanèrent-ils d’un air entendu.
C’est alors que le haut-parleur résonna. Le bruit était insupportable et il fallait de l’entraînement pour comprendre le message que la secrétaire voulait faire passer.
- Tsuyu Tenten, Hyuga Neji, c’est à vous.
Ils entrèrent dans le bureau, pourvu que cela se finisse vite… Le proviseur adjoint les toisa d’un air mauvais en s’attardant sur la jeune fille une seconde de trop. Elle ne savait plus où se mettre.
- Asseyez-vous.
Ils s’exécutèrent.
- Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là…
Le visage de Neji s’illumina soudain. Il adorait ce genre de question. Aussitôt il se tourna vers sa camarade et s’adressa à elle avec un sérieux inattaquable.
- Tu vois, je t’avais dit que le Wall-Tread-Center , c’était pas une bonne idée : Benny aurait fini par cracher le morceau… On a visé trop h…
Le petit homme tapa à grand coup sur son bureau, ce qui les fit sursauter. Qu’est-ce que ce garçon pouvait l’agacer !
- La ferme ! Vous vous croyez sans doute très amusant, très « fun », comme disent les jeunes de nos jours !
- Non, monsieur. En fait, on dit « cool », rétorqua-t-il, très content de lui.
- JE M’EN FOUS ROYALEMENT !!!!!!
- Tant pis, c’était juste histoire de meubler la conversation… Votre altesse, osa-t-il ajouter dans un excès d’insolence.
« Face de loukoum » étant devenu plus rouge qu’une écrevisse et Neji ne souhaitant vraisemblablement pas sauver la situation, l’adolescente tenta de le faire.
- Monsieur Maku, nous n’avons aucune idée de la raison de notre convocation, coupa-t-elle avec sagesse sans un regard à son ami.
Il sembla alors se calmer, reposa ses mains menaçantes devant lui.
- Le week-end dernier, vous, Uzumaki et Nara, avez été collés pour avoir manquer de respect à madame Chiyo, je me trompe ?
- …
- Votre colle s’effectuait dans le local de stockage administratif.
- …
- Vous y êtes restés de 17h à 21h30 et…
- Bon, ok, Naruto a renversé des ramens sur les questionnaires d’admission des 3ème année, et après ? Ils dataient tous de 1954 ! Confessa le jeune homme.
- Très intéressant, j’en prends note… Mais je ne vous ai pas fait venir pour vous entretenir de la fâcheuse manie qu’a votre ami d’emmener de la nourriture partout, même aux enterrements des élus locaux…
« Merde, choppé… » fut la seule phrase qui traversa l’esprit de Neji à cet instant précis.
- Il s’agit des copies corrigées d’examen académique.
- … ? ?
- Voyez-vous, elles ont été mises en ligne sur Internet, 25h exactement avant le début de l’épreuve, bizarre n’est-ce pas ?
- Bizarre, vous avez dit bizarre comme c’est bizarre. Casper est sûrement dans le coup !
Son interlocuteur se leva d’un bond, faisant une nouvelle fois sursauter les adolescents.
- Ces documents étaient sous scellée ! On n’a trouvé aucune trace d’effraction et vous êtes parmi ceux qui ont obtenu une mention à leur test ! La seule chose dont je ne suis pas très sûr, c’est combien de temps ça a pris à monsieur Nara pour trouver la combinaison. S’époumona-t-il.
- Attendez, attendez… Commença le jeune homme d’un ton qui se voulait calme. Vous n’avez absolument aucune preuve de ce que vous avancez.
- Peut-être, bien… Mais vous êtes collés en S7 jusqu’à nouvel ordre, répondit-il, un sourire mesquin flottant sur ses maigres lèvres.
- Et pourrait-on en connaître le motif ?
- Mais bien sûr… Voyons voir… Hum… Tsuyu, on est pas dans une maison-close, les jupettes affriolantes, vous les gardez pour vos sortis en boîte ! Quant à vous jeune homme la prochaine fois qu’il vous prendra l’envie de jouer la fille de l’air pendant vos cours avancés de trigonométrie, vous y réfléchirez à deux fois.
Les accusés étaient estomaqués, plus aucun son ne sortait de leur bouche. Que diable pouvaient-ils donc répondre à cela ?!
Ils s’entre-regardèrent et le brun, voulant détendre l’atmosphère, ne trouva rien de mieux à faire que de demander innocemment :
- Heu… Juste histoire de se renseigner… On a eu quoi comme mention ?
- DEHORS !!!!

Attendez, c'est pas fini XD !!!

Sasuke marchait dans tranquillement dans l’allée principale du lycée, quand, en passant près d’une porte de salle entre-ouverte, on l’attrapa par l’épaule, le tirant à l’intérieur. Le garçon se tourna vivement pour faire face à son agresseur.
- Naruto ?! S’écria-t-il à la vu de son meilleur ami.
- Bah oui, tu croyais que c’était qui… Répondit bêtement le blond.
- Qu’est-ce que tu me veux -_-‘’ ?
- T’as cours d’Anglais avec Saku-chan tout à l’heure !
- Oui… Et ?
- Tu pourrais lui demander ce que ça mange un chinchilla ? Implora-t-il.
- En fait, tu sais, je me suis comme qui dirait un pe… Attends voir… C’est quoi cette question tordue ?! S’éveilla le brun.
Le jeune homme eut un sourire un peu embarrassé. De son côté, Sasuke avait flairé l’embrouille et son regard se porta aussitôt sur le blouson de son ami, posé sur une table, qui commençait à remuer. L’adolescent s’approcha et découvrit… Le pot aux roses. Il pris la chose à bout de bras, d’un air totalement las, puis, il fit face au blondinet.
- Naruto, c’est pas un chinchilla, ça, c’est un lapin : comme Bugs Bunny !
Et joignant le geste à la parole, il fit bouger les longues oreilles blanches de la pauvre bête.
- Naruto-kun !
Hinata qui venait d’entrer en trombe dans la pièce, s’arrêta net lorsqu’elle aperçut Sasuke caressant le rongeur.
- M. Maku veut te voir, immédiatement, l’informa-t-elle, le rouge aux joues.
- Merde, tu crois qu’il est au courant ?
La jeune fille secoua énergiquement la tête de façon négative.
- Au fait, c’est quoi cette histoire de lapin nain, quelqu’un m’explique ? Interrogea le brun, le lapin toujours serré contre lui.
Naruto s’étant carapater à l’autre bout de l’établissement, la jeune Hyuga pris sur soi pour faire la synthèse de ce qui s’était produit, avec force bégayement et blancs monumentaux –que le garçon dû combler de lui-même-. Au fur et à mesure du récit, il palissait à vu d’œil.
- Question : Tu es consciente que ton paternel risque de t’envoyer au couvant pour ça ? Ou bien… ?
La jeune fille ne répondit rien, se contentant de fixer le lapereau avec affection. L’Uchiwa n’avait vraiment pas l’air fin avec la bestiole contre lui et son tee-shirt « Nous y passerons tous ». Après une petite minute d’hésitation, elle s’approcha de lui et pris à son tour le lapin dans ses bras en souriant. Le brun ne put qu’assister à l’attendrissant spectacle.
- C’est bon j’ai compris… Soupira-t-il.


Sai commençait à avoir mal aux zygomatiques. Sept minutes et cinquante secondes exactement qu’il souriait à la petite nouvelle avec instance et elle ne lui avait toujours pas adressé la parole, se contentant de détourner les yeux d’un air farouche. Il planta violemment sa fourchette dans son gâteau au chocolat.
- Et voilà ! Encore une coincée, constata-t-il avec une pointe d’amertume dans la voix.
- Estime-toi heureux, à sa place je porterais plainte pour harcèlement sexuel ! S’exclama Temari sans s’interrompre pour autant dans la lecture de son manuel d’Histoire.
Ignorant la remarque de son amie, il se leva et se dirigea d’une démarche assurée en direction de la table de la demoiselle. Sakura leva les yeux au ciel, il était irrécupérable… Lee étudiait la scène avec beaucoup d’intérêt en mastiquant son poulet fris.
Le tombeur de ces dames avait l’air tout à fait à l’aise. Il aborda la jeune fille rousse, sûrement avec une blague vaseuse dont il avait le secret, et elle lui sourit. Il prit donc place à côté d’elle et commença son petit numéro de charme. La rouquine rougissait à vue d’œil, rigolant à chacune de ses phrases. Finalement, il lui glissa quelque chose à l’oreille. Elle acquiesça et il repartit sans demander son reste.
- Comment il fait ça ?! S’étonna Lee, en désignant d’un geste théâtral la jeune fille qui semblait être aux anges.
Les deux jeunes filles ne prirent pas la peine de lui répondre : Temari était bien trop absorbée par son travail et Sakura était soucieuse et passait son temps à vérifier si elle n’avait reçu de nouveaux messages.
Le bourreau des cœurs venait de se rasseoir auprès de la petite bande, son éternel sourire aux lèvres, quand son portable sonna. Il se saisit rapidement de l’appareil malheureusement quelqu’un le lui arracha avant qu’il n’ait pu lire le sms.
- Shino, fais pas le con !
- Je te l’emprunte, ma cousine est bloquée dans les embouteillages, prétexta le jeune homme d’un vois enjouée.
Il jeta à son tour un coup d’œil à l’écran. Il pouffa en premier lieu, puis se mis à pleurer de rire. Sai profita de ce moment d’inattention pour tenter récupérer son bien et voir ce qui amusait tant son camarade, mais il n’y parvint pas.
- T’en fais pas… Une certaine Yukine a juste oublié un petit quelque chose chez toi l’autre soir !
Le pauvre n’en pouvait plus et avait visiblement eut du mal à prononcer la phrase en entier. L’intéressé, lui, avait calé sa tête dans ses mains et jurait comme un chartier. Il était apparemment le seul autour de la petite table à ne pas prendre goût à la plaisanterie, car même la blonde, n’ayant pourtant pas relevé la tête, avait déclaré d’une voix monocorde :
- Ce cher Shikamaru doit être ravi…, avant de reprendre sa leçon.


- Puisque je vous dis que j’ai rien commandé ! Je suis allergique à la bouffe italienne !
Le livreur était excédé, c’était bien la première fois qu’on lui sortait truc pareil ! Il perdait son temps à parlementer avec ce crétin depuis presque un quart d’heure et il n’en démordrait pas.
Des bruits de pas se firent entendre dans la petite cage d’escalier. Un jeune homme brun atteignit le palier, un sac à dos négligemment balancé sur son épaule. Sans que le livreur ou le propriétaire des lieux ait pu dire quoique ce soit, il attrapa la pizza d’un geste sûr et tendit rapidement un pourboire avant de s’engouffrer dans l’appartement.
Shikamaru était atterré, il regarda le pauvre homme, billet en main, qui n’en menait pas large non plus, et roula des yeux en guise d’excuse, avant de lui claquer la porte au nez.
Il pris alors le chemin de la cuisine, avec la ferme intention de demander des comptes à son colocataire. Celui-ci avait posé la denrée sur la petite table et s’apprêtait à se servir un verre d’eau mais quelque chose retint son attention.
- Hum… Cette « chose » est à une de tes connaissances ? Interrogea Chôji avec admiration.
- Si seulement…
Par cette réponse le jeune homme semblait désespéré. Pourtant, il était évidant, pour qui le connaissait bien, que tout ceci n’était que pur sarcasme.
- Du D ! L’enfoiré, il s’emmerde vraiment pas. S’indigna le jeune Akimichi, en ouvrant le carton de la pizza pour en prendre une part.
- …
- Au fait, tu viens en cours demain ?
- ‘Chais pas, répliqua-t-il en étouffant un bâillement. Pourquoi ?
- Parche qudse jajh ditf à Kakaffi que tush fgais là jusqu'au hgze pour pas ku’il me balanche àsh khizune, annonça-t-il tout en mâchant un morceau un peu trop chaud à son goût.
- Quoi ?! O.O Tu peux me répéter ça ?!!
Le jeune homme finit d’avaler son dîner, s’essuya la bouche et décomposa, syllabe par syllabe, la phrase qu’il venait de baragouiner sous les yeux exorbités de son meilleur ami.
- Tu m’as vendu au prof de bio ?! S’insurgea Shikamaru.
- T’énerves pas, j’avais pas le choix ! Se défendit-il.
- Tu pouvais pas lui refiler des tickets-restaurant périmés ?!
- Bah, non… Ca marche qu’une seule fois ces trucs là. Marmonna-t-il, en allumant la télévision.


- Et en plus… Gaara tu m’écoutes ? Demanda la jeune fille.
- Hmf…
Elle n’eut pas de mal à deviner que c’était un non catégorique. Son camarade regardait dans une direction totalement opposée à la sienne. Bien décidée à se faire entendre, elle quitta sa chaise pour se placer en face de lui, l’empêchant de regarder ce qui lui tenait tant à cœur. Comme il ne montrait toujours pas signe d’intérêt, elle se mit à agiter son bras devant ses yeux.
Le roux ne se fit pas prier et immobilisa la main de la jeune fille en un rien de temps.
- Junko… Commença-t-il avec lenteur.
- Oui ?
- Tu me saoules ! Compléta-t-il en tentant de garder son calme.
- Tu n’as pas écouté un mot de ce que je viens de te dire, rétorqua-t-elle avec indignation.
- Si, justement, et c’en était un de trop. Maintenant, tu m’excuseras mais je voudrais bien vérifier si mon prof de maths est dans le coin !
Elle parut éberluée. Son menton trembla et sentant les larmes arriver, elle se leva d’un bond tout en dégageant son poignet. Gaara détourna la tête du panneau d’affichage pour regarder son amie s’éloigner. En réalité, il n’avait absolument aucune idée de ce dont la jeune fille venait de l’entretenir…
- Encore une embrouille avec Naruto… songea-t-il.


Après quelques tours de clef dans la serrure, Sakura poussa mollement la porte de sa maison. Ses jambes la soutenaient à peine : cette journée avait réellement été harassante.
Elle monta les escaliers en bois, tout en essayant de ne pas se prendre un pied dans une marche, comme le voulait la coutume.
La bâtisse était calme, silencieuse, presque effrayante.
Mais avant qu’elle n’ait pu atteindre l’étage supérieur, le téléphone sonna. Elle dévala l’escalier et porta le combiner à son oreille.
- Allô, oui… Non… Comment ça « Ah, tu es déjà rentrée ? » : Tu en doutes ?!… Pourquoi ?… Non, vous ne m’en aviez pas parlé, mais maintenant c’est fait… Akane ?! Ah, non certainem… !
- SA-KU-RA ! Articula malicieusement, une fillette sortant de nulle part.
L’interpellée écarquilla ses grands yeux verts en se retournant lentement.
De toutes les garces en culotte courte qu’il lui avait été donné de rencontrer, sa voisine était bien la pire. Et comme de bien entendu, c’était à elle de la garder pendant que leurs parents respectifs allaient se faire dorer la pilule à Honolulu.
- Papa, la morveuse est déjà à notre domicile, comment cela se fesse ?… Me demander mon avis n’aurait pas été du luxe ! … Absolument pas !!… Quoi ?! Tu vas pas me dire que vous êtes déjà en route ! … Papa… Allô, allô…
Mais les parasites avaient envahit la ligne. Elle dut se résoudre à raccrocher. La petite fille lui fit un sourire diabolique avant de partir en courant en direction des chambres. Sakura soupira, elle avait la désagréable impression que sa journée ne venait en fait que de commencer…


Assis sur une vieille table de la salle d’étude, Neji, Tenten et Naruto attendaient patiemment l’arrivée d’un surveillant depuis plus d’un quart d’heure.
- « Nos amis les rongeurs »… Naruto tu sais lire ?!
Très intrigué, le brun observait avec attention la couverture de l’ouvrage déponsé sur la chaise avant que le blond ne lui arrache des mains.
- C’est pour mon TPE ! Répondit-il du tac au tac.
Neji cligna des yeux, incrédule. Un peu plus et il y aurait cru… Son cas s’aggravait. Il y eut un long ou lourd silence, qui fut briser par l’arrivée de Kakashi, son livre pervers à la main :
- Oups… Vous savez où sont les TS ?
- …
- Bon, c’est pas grave, bonne soirée !
Et il referma la porte.
- ‘Faudrait peut-être lui dire que les cours sont terminés depuis 2 h, médita Tenten.
Les adolescents se regardèrent et un sourire imperceptible se dessina sur leurs lèvres.
- Naannnnnn ! Finirent-ils par lâcher en explosant de rire.

trop coool: deux chapitre et longs en plus!!!! MERCI!!! ils sont super!!!

Deja, les gamins de nos jours, ce sont des sadiques... Ensuite, ne vous etonnes pas du manque d'accents et des probables fautes de frappe car je suis actuellement en sejour chez nos amis les germains... Magnifique!^^
J'ai pas trop le temps de laisser un long commentaire bien grand et tout mais je promet que le prochain sera enorme XD

En séjour chez les germains ! WAOU ! Les spécialités locales sont de mise j'espère XD.

Toujours aussi bien ^ ^ j'espère que Hinata et Naruto vont pouvoir garder leur lapin albino XD au moins ça fait lire Naruto lol. En tout cas continue on attend la suite ^ ^

J'arrive pas à finir le chapitre 15 de Naruto et les Cigognes... Alors en attendant d'avoir une bonne chute (j'aimerais bien poster avant la rentrée): TADAM ! XD

Bonne lecture !

Kiba gara sa mobylette sur le seul parking non-payant de la ville. Ces derniers temps, il était un peu à sec et tant pis s’il devait marcher un peu plus pour raccompagner Ino chez elle.
- Je t’ai dit que c’était pas la peine… Râla la blonde après que le jeune homme ait posé sa veste sur ses épaules.
Elle amorça un geste pour se débarrasser du vêtement, mais il répliqua :
- Laisse, tu vas attraper froid.
- …
- T’es toujours en pétard ?
- … Je préfère que mes parents ne te voient pas, avoua-t-elle.
- Message reçu, sourit-il avant d’enfourcher le deux-roues.
Après avoir plus ou moins bien attaché son casque, il mit le contact et les lumières de ses phares se perdirent bientôt dans la nuit, tout comme le son de la voix d’Ino :
- Et ta veste ?!


« DING DONG » Le bruit suraigu de la sonnette d’entrée, retenti dans toute la maison de la famille Haruno.
Sakura avança vers la porte avec méfiance : à une heure pareille, mieux valait être prudente. Elle s’arma donc de la petite bombe lacrymogène qui trônait sur la table basse du salon, déposa sa main sur la poignée, prit une grande inspiration… et ouvrit.
Elle eut tout d’abord du mal à distinguer la silhouette qui lui faisait face, mais l’allumage automatique aidant, l’obscurité ne fut plus un obstacle. Réalisant enfin l’identité du visiteur, la jeune fille expira, de soulagement, tout l’air que contenaient ses poumons.
Sasuke se tenait là, une drôle d’expression dessinée sur le visage.
- Ils n’avaient plus Dumbo au vidéoclub, alors j’ai pris Hantises, déclara-t-il, en brandissant un petit sac en plastique, très fier de lui.
Comme la jeune fille ne semblait pas très emballée, il sortit un gros sachet rouge vif de derrière son dos pour ajouter :
- Et j’ai dévalisé la boutique de bonbons du coin…
Sakura pris appui sur l’encadrement de la porte et passa rapidement sa tête à l’extérieur, la tournant à droite, puis à gauche. Quand elle fut sûre que personne ne l’épiait, elle agrippa le tee-shirt du garçon, l’attira promptement à l’intérieur et claqua la porte d’un coup sec.
- Non mais t’as vu l’heure qu’il est ?! Chuchota-t-elle sur un ton de reproche. Les voisins vont finir par s’imaginer des trucs pas nets !
- Quoi ? Une ado qui fait rentrer un beau jeune homme, chez elle, en catimini, à 11 h du soir, alors que ses parents sont en vacances… Faudrait vraiment qu’ils aient l’esprit tordu ! Minauda-t-il.
Ne trouvant rien à répliquer dans l’immédiat, elle s’empara des friandises restées dans la main de Sasuke et commença à piocher dans le sac en papier vermeil.
- Ca veut dire que tu fais plus la gueule ? Osa-t-il après une petite minute de silence.
- Ca veut surtout dire que j’ai la dalle… Et ne fais pas trop de bruit je viens de coucher Akane, l’informa-t-elle.
- Akane ?!
- Oui, ses parents sont partis avec les miens… Tu pourrais écouter Naruto plus attentivement.
- Comment tu sais que j’ai demandé à Naruto ?! Interrogea-t-il en fronçant les sourcils.
- Parce que Sai, lui, sait tenir sa langue et que personne d’autre n’est au courant.
- Ils en ont pour combien de temps ?
- Deux ou trois semaines, tout au plus.
- Et pourquoi tu ne m’as rien dit ? Se vexa-t-il.
- Parce que je te fais la gueule, répondit-elle le plus naturellement du monde, tout en s’affaissant encore un peu dans les coussins du divan.
- …


- Coucou tout le monde !
Comme à son habitude, avant de balancer ses clefs dans la vasque, Sai salua avec entrain ses deux colocataires. Mais l’absence de réponse l’alarma quelque peu. Il pivota donc pour leur faire face.
- Bah dîtes-donc, vous devriez voir vos tronches ! S’exclama-t-il, certainement dans le but de détendre l’atmosphère.
En effet, les deux jeunes hommes étaient assis sur le canapé, les bras croisés et le visage étrangement tendu. Cependant, ce qui inquiéta le plus leur camarade, fut le fait qu’ils se mettent à dialoguer comme s’il ne pouvait pas les entendre, tout en le regardant droit dans les yeux :
- Chôji, tu ne trouves pas qu’il y a quelque chose de bizarre ? Commença Shikamaru.
- Si, maintenant que tu le dis, je ne vois pas de femme, répondit l’intéressé.
- Peut-être que cette fois, il nous a ramené un homme, continua le premier.
- Ou plutôt un chien…
- C’est bon les gars, qu’est ce qui va pas ? S’énerva-t-il, en laissant choir son sac de sport sur un des fauteuils.
- Ce qui ne va pas ? Tu veux que je te dise ce qui ne va pas ?! S’emporta le plus fainéant de la bande, en se relevant d’un bond.
- …
- Premièrement, je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit ! Deuxièmement, j’ai passé la quasi-totalité de ma…
Le Nara énonçait les faits de manière plus ou moins calme en dépliant un de ses doigts à chaque point important. Chôji quant à lui, se contentait d’observer la scène avec amusement.
- … Pour finir, on vient de recevoir la visite d’une nympho du nom de Yukine qui a bien failli violer Chôji sur la table de la salle à manger ! Termina-t-il.
- Hum… Elle m’a un peu forcé la main, c’est vrai mais…
L’Akimichi stoppa net sa phrase devant le regard noir que lui lançait son ami.
- Je suis vraiment désolé d’avoir une vie sexuelle, finit par lâcher ironiquement l’objet du réquisitoire en croquant dans une pomme.
- Oui, nous aussi, conclut Shikamaru en lui tendant une feuille de papier.
- Qu’est ce que c’est que ça ?
- Les nouvelles règles du jeu… Déclara Chôji.
Le jeune homme jeta un œil à la liste et s’étrangla à moitié avec le soda que contenait sa bouche.
- Pas de sortie après minuit en semaine !! Toussa-t-il, les yeux exorbités. T’as viré bonne sœur ou quoi ?!
- Ta gueule et lis, se contenta de dégoiser son interlocuteur.
- Plus de capotes qui bouchent l’évier… Hein ?!
- Le plombier t’expliquera.
- Une fille à la fois… Tu me prends pour qui ?!
- J’anticipe, j’anticipe…
- Comment ça « en silence » ? L’appart’ est labellisé « couvant » maintenant ?
Au fil de sa lecture Don Juan devenait livide… Peut-être était-il allé un peu trop loin.


Cette nuit était d’un noir d’encre et contrairement à ce que l’on aurait pu penser, Hinata aimait l’obscurité. Pas celle servie sur une angoissante musique digne des pires films d’épouvante, juste la noirceur paisible et le champ des grillons.
C’est pourquoi la jeune héritière n’avait pas jugé bon d’allumer la lumière de sa chambre, laissant la fenêtre ouverte.
Les rayons de lune éclairaient partiellement le lit sur lequel elle était allongée avec son nouvel ami. Ce dernier s’était d’abord logé au creux de sa poitrine avant d’entreprendre une drôle d’acrobatie qui lui avait permis de poser ses pattes sur son menton de manière à lui lécher plus aisément la lèvre inférieure.
La brunette souriait, cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien.
Mais ce moment de bonheur fut interrompu par trois coups qui furent portés à la porte l’instant suivant.
La jeune fille paniqua totalement : si son père trouvait le rongeur, il serait servi en civet au prochain dîner.
Un autre coup se fit entendre.
- Hinata, je peux rentrer ?
- Neji ?! Euh… Oui… NON ! Attends, je suis pas encore habillée… Bafouilla-t-elle, en plaquant la pauvre petite bête sous son sommier.
- Oh… Et bien… Répondit-il, plus embarrassé qu’autre chose. Naruto mange à la maison ce soir… Ca te dérange pas ?
A la simple évocation de son partenaire de TP, Hinata faillit s’étouffer avec une de ses pastilles à la menthe et se pris les pieds dans son tapis.
- Naruto, non. Pourquoi ça me dérangerait ? Répliqua-t-elle d’une voix tremblante et un peu trop vite au goût de son cousin.
- Pour rien… A tout à l’heure alors.
En attendant les bruit de pas s’éloigner, l’adolescente émit un long soupir avant d’afficher, de nouveau, une mine complètement désorienté.
Elle déposa la bestiole sur son oreiller et se rua sur sa penderie pour analyser le contenu de sa garde robe. Au bout d’une dizaine de minutes, elle jeta un tee-shirt, à la fois fin, décolleté et assez négligé pour ne pas paraître suspect, sur sa couette en patchwork. Puis, elle fixa l’animal à la vu défectueuse dans le rouge des yeux.
- Mini-jupe ou short ? L’interrogea-t-elle, à moins que ce ne fut pour elle-même.
Ce dernier se contenta de remuer son museau blanc en guise de réponse mais cela sembla amplement lui suffire.
- La plus courte fera l’affaire, murmura-t-elle avec conviction.

A peine vêtue, elle dévala l’escalier. Evidemment, elle avait, comme toujours, oublié de se chausser. Et comme tous les premiers lundis du mois, le parquet avait été soigneusement ciré. Et comme tous les premiers lundis du mois, Hinata glissa sur la pénultième marche du premier palier sans avoir le réflexe de se raccrocher à la rambarde. Néanmoins la chute fut moins rude qu’elle ne l’eut craint : rattrapée par les grands bras musclés et protecteurs d’un garçon blond, aux yeux bleus, mais au sourire quelque peu terni par l’incident.
- Bon sang ! Ne me refais plus jamais ça ! Tout va bien ?! S’inquiéta-t-il en l’inspectant sous toutes les coutures, un bras enroulé autour de sa taille, l’autre encore solidement calé contre son dos.
La jeune fille vira cramoisie sur-le-champ et s’empressa de bafouiller des excuses incompréhensibles, comme elle savait si bien le faire en présence de son meilleur ami. Celui-ci mis un certain temps à relâcher son emprise. A vrai dire, se fut même plutôt elle qui le repoussa gentiment après ces quelques secondes électrisantes.
Se fut le moment que choisi le père de famille pour faire son apparition, et son neveu remercia le ciel pour qu’il n’ait pas assisté au sauvetage de sa fille.
Il était vrai que Mr. Hyuga n’avait jamais apprécié Naruto outre mesure. Il le tolérait tout juste.
Il avait toujours été persuadé que c’était la quasi-omniprésence du jeune homme aux côtés de Neji qui avait amené ce dernier à se « débaucher » de la sorte. Et -en bon père qu’il était- il avait pu constater aisément à quelle vitesse s’était effectué le rapproche entre Hinata et cet énergumène depuis leur entrée au lycée.
Etait-ce uniquement dû au fait qu’ils aient été dans la même classe, deux années consécutives ? Il en doutait fortement.
Au cours du repas, il épia sans relâche les deux adolescents, à la recherche d’un quelconque indice. Il alla jusqu’à feindre de ramasser sa serviette une bonne dizaine de fois pour jeté discrètement des regards sous la table et vérifier si leurs jambes respectives étaient aux bonnes places. Il n’y eut plus d’autre tentative dès lors qu’il croisa les yeux de sa fille cadette, Hanabi, mi-amusés, mi-consternés par son comportement pour le moins puéril.
Ne trouvant, par la suite, rien de compromettant dans leur conversation, il se détendit et entama –enfin- le plat de résistance.
A la fin du dîner Hiashi autorisa les enfants à quitter la salle à manger tandis qu’il sirotait son café…
- On va dans ta chambre ?
A l’instant même où le blondinet prononça ces paroles à l’intention de SA fille, il recracha tout le contenu de sa bouche d’une traite.
Si Hinata n’avait pas, immédiatement, remarqué les traits crispés de son père, elle aurait très probablement éclaté de rire.

La suite...

Il était 2 h du matin ou peut-être 3… Il n’avait jamais eu la notion du temps. C’était d’ailleurs un sacré handicape, sachant que sa mère était très à cheval sur tout ce qui touchait à la ponctualité et tout particulièrement au respect du couvre feu.
Le jeune homme se dirigea vers le fond du jardin à pas de loup. Arrivé devant la porte de la cuisine, il gravit les quelques marches qui le séparaient de la terrasse et sa respiration se coupa d’elle-même.
Akamaru se tenait là, derrière la moustiquaire.
Il était clair que la venue de Kiba, si tardive soit-elle, allait susciter pas mal d’aboiement, tant de la part du canidé, que de la mère de famille.
Mais le jeune Inuzuka avait plus d’un tour dans son sac, puisqu’il en tira un gâteau sec qu’il tendit au chien.
Trop occupé à savourer sa gourmandise, l’animal n’émit rien d’autre qu’un petit jappement qui –l’adolescent l’espérait- ne réveillerait pas le quartier.
Il s’engouffra donc dans la petite pièce blanche, suivi de près par son fidèle compagnon. Il passa la salle à manger, puis le bureau. Cependant arrivé au salon, il ne put réprimer un frisson : il en était presque sûr, une ombre se tenait là, immobile dans le vieux fauteuil en cuir vert de son arrière-grand-père. La peur au ventre il décida tout de même de continuer sa course le long du corridor. Mais à peine eut-il effectué deux malheureuses enjambées qu’une voix sifflante le paralysa sur place :
- Pas si vite, jeune homme !
Tandis qu’il maudissait mentalement la terre entière, l’interpellé revint lentement sur ses pas, avec une appréhension non dissimulée.
La pièce s’éclaira l’instant suivant. Et Kiba ne put s’empêcher de grimacer à la vu du visage courroucé de sa chère mère.
- Où étais-tu ? Continua-t-elle d’un ton grave et menaçant qui ne fit que faire trembler son fils encore davantage.
- Au lycée…
Cette dernière réplique ressemblait plus à une question qu’à une affirmation et quand il vit les sourcils de sa mère se froncer, il sut qu’il avait peut-être frappé plus juste qu’il ne le croyait.
« Vos parents seront prévenus dans l’après-midi »
La phrase se mit à raisonner dans sa boîte crânienne comme le son des yodles se répercute dans les montagnes autrichiennes.
- Maman, j’ai pas envi d’en parler, trancha-t-il.
- Mais moi, si, se contenta-t-elle de souligner.
- …
- Ca dure depuis combien de temps ? Soupira-t-elle.
- Quoi ? …De quoi tu parles ? Répondit-il, très surpris par le ton qu’elle venait d’employer.
- Toi et Ino.
Sur le coup, sa seule réaction fut d’écarquiller les yeux tant et si bien qu’il ne distingua quasiment plus la pièce. Puis, il secoua imperceptiblement la tête comme pour se remettre les idées en place, à moins que ce ne fut pour se persuader de quelque chose.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, murmura-t-il. Bonne nuit Maman.
Sur ces mots il tourna le dos à la quadragénaire et pris la direction de l’escalier.
- Je n’ai pas fini.
La voix de Mme Inuzuka était redevenue colérique à souhait et le jeune homme dû une nouvelle fois, renoncer à rejoindre sa couette pour lui faire face.
- Ce genre de réponse passe peut-être avec ton père, mais pas…
- …Avec toi, coupa-t-il. Il n’y a rien entre Ino et moi, l’informa-t-il sur un ton équivoque.
Le regard de la femme se fit sombre et son fils déglutit avec difficulté : maintenant, la sentence allait tomber.


La douleur. Se fut la première chose que Sakura ressentit quand elle s’éveilla ce matin là. Une affreuse, une terrible douleur lui lacérait la nuque. Elle tenta de s’étirer, mais n’y parvint pas.
Un grognement sourd. Cette fois, plus de doutes !
Après quelques battements de paupières, elle visualisa enfin la cause de son malaise, à savoir sa position actuelle : La tête nichée dans le coup de Sasuke. Elle se dégagea doucement et entama une analyse sommaire de la situation.
Son lit s’apparentait étrangement à la déchetterie du coin, la télé était restée allumée -l’écran ne diffusait plus que de la neige- et son dos écrasait totalement le bras du jeune homme -dont la main se baladaient sur le côté droit de sa taille.
Il ne lui fallut qu’une petite seconde pour réaliser qu’il était déjà 8 h du matin et deux pour se rappeler que son réveil avait toujours une demi-heure d’avance.
Pour autant, le choc ne fut pas moins grand lorsque l’alarme de la machine susdite résonna dans la maisonnée, semblant lui remémorer quelque chose de relativement important.
La jeune fille bondit hors du lit. Mais c’était sans compter sur la présence de son ami, dans les jambes duquel, elle se prit les pieds. A peine avait-il ouvert les yeux que le jeune homme se retrouva entraîné dans la chute. Il eut tout juste le temps de se cramponner à la table de chevet et se cogna, malgré tout, la tête contre une lampe électrique.
- Bordel… Grommela-t-il en se frottant, d’une main le front, de l’autre les mirettes.
Il jeta un bref coup d’œil à l’appareil, qui sonnait toujours. Et enfouit son visage dans un des oreillers en plumes.
- J’croyais qu’on commençait à 9 h le mardi… Grommela-t-il, indigné.
- Si je te dis « Histoire »…
- Humff… Souffla-t-il, le nez toujours plongé dans l’amas de tissu.
- Et si je te dis « épreuves blanches anticipées »…
Sasuke avait relevé la tête avec une célérité fulgurante. Il apparaissait, tout à coup, parfaitement bien éveillé et aussi soucieux que l’était Sakura.
- On prend ma voiture, ordonna-t-il le plus sérieusement du monde.

Je sais pas pourquoi, je sens qu'ils sont mal partis pour réussir les examens XD heuresement que ce n'est que les épreuves blanches. Alors comme Hinata s'habille sexy pour naruto ? lol j'espère bien qu'ils vont se mettre ensemble ils sont trop mimi >_< bon bah comme toujours : C'est génial continue !!!

Je me demande quand tu vas publier parce que franchement je trouve ça bien fait et j'ai vraiment hâte de voir comment les choses vont tourner XD

Un truc que j'avais jamais vu, Sasuke avec un paquet de bonbons, brandissant fièrement un sac vidéo-club XD Dumbo... (arf, fallait que je la sorte au moins une fois l'émoticône qui ressemble à peine à un éléphant XD)